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Arte Flamenco, bien plus qu’un festival !

20/06/2025

178 vues

Catégorie(s) de la page :

© S. Zambon | Dpt 40

Pour sa 36e édition, Arte Flamenco déploie son large éventail de spectacles et d’animations et publie « Les Cahiers d’Arte Flamenco », une revue inédite qui prolonge l’esprit du festival.

« En 35 ans, on a publié deux livres. Et depuis, plus rien. Rien sur les artistes, les photographes, les écrivains, les spectateurs, qui ont croisé le festival… Nous devions garder une trace », explique Lionel Niedzwiecki, directeur du festival. L’idée d’un bel objet qui ne soit pas un catalogue, mais une création à part entière germe alors dans son esprit lors de la précédente édition. Un beau livre où « les souvenirs brûlent au fil des pages » s’attachant à ce qui reste, quand la lumière s’éteint. Avec l’écrivain Serge Airoldi à qui est confiée la conception de l’ouvrage, ils imaginent un format original et exigeant : Les Cahiers d’Arte Flamenco.

Imprimé à 600 exemplaires et diffusé pendant le festival et en librairie, ce premier numéro s’inscrit dans la pure tradition des livres conçus pour durer. Il rassemble textes inédits, photographies en noir et blanc, entretiens et récits. Pas de retour nostalgique sur le festival, mais un regard sensible sur ce que le flamenco exprime. On y retrouve de grands noms de la littérature, de l’art et de l’univers flamenco comme Francis Wolff, Claude Worms, Lydie Salvayre, Miquel Barceló, Francisco Moreno Galván, José Valencia… Des voix qui parlent du flamenco, de sa beauté et de ses blessures. 

© Anne Tautou

Les photographies, signées Michel Dieuzaide, Olivier Deck, Pierre Dupin, Sébastien Zambon, Léo Geoffrion… prolongent leurs récits en image, saisissant l’intensité des instants sur scène et en coulisse. « Il n’y a pas de cible, c’est tout sauf un objet marketing », souligne le directeur : « la seule chose qui guide la revue, c’est ce que nous en donnent les contributeurs et cette conviction que le flamenco peut aussi s’entendre, se raconter en lisant et en regardant des photos ».

Une programmation à plusieurs voix

Cette même volonté de transmission anime toute la programmation culturelle du festival qui ne cesse de s’étoffer au fil des ans. En complément des 26 spectacles proposés, rencontres, conférences, tables rondes, lecture musicale, expositions prolongent l’expérience du festival au-delà des scènes. Le 1ᵉʳ juillet, à la Villa Mirasol, José María Velázquez-Gaztelu, journaliste et spécialiste du flamenco à la radio nationale espagnole, présentera son ouvrage d’entretiens consacré aux grandes figures du flamenco. Il sera là aussi le 2 juillet aux côtés de Domingo González pour un échange autour des grands classiques du XXIᵉ siècle dans le flamenco.

José María Velázquez-Gaztelu © Dani Castillo

Le 3 juillet à 10 h, la librairie Caractères accueillera la présentation d’un recueil de traductions des Letras (poèmes écrits pour être chantés) de Francisco Moreno Galván, à paraître en août aux éditions Fario, suivi d’un atelier d’écriture. Le même jour à 15 h 30 au CaféMusic, l’écrivaine Lydie Salvayre (Prix Goncourt 2014), en résidence l’an passé, livrera en avant-première une lecture d’un extrait de son prochain ouvrage à paraître Autoportrait à l’encre noire (éd. Robert Laffont), accompagnée à la guitare par Sangitananda. 

Le 4 juillet à 10 h, à la librairie Caractères, Olivier Deck racontera l’arrivée des Gitans en Espagne en 1425 à partir de deux photographies appréhendées comme des cartes postales narratives. À 12 h 30, au village du festival, Claude Worms présentera son nouvel essai sur l’histoire sociale du chant flamenco. Puis à 15 h 30, au CaféMusic, une table ronde, animée par Domingo González abordera l’avenir du flamenco classique. Enfin, le 5 juillet à 10 h, Olivier Deck retrouvera le public pour un second temps d’échange à la librairie Caractères.

Olivier Deck © Thibault Toulemonde

Côté arts visuels, le Merle Moqueur accueillera une exposition de photos signée Pierre Dupin. Conçue en résidence l’an passé, elle réunit des portraits d’artistes réalisées avec le procédé ancien du collodion humide. 

Agir auprès de tous les publics

En parallèle, Arte Flamenco poursuit ses actions de médiation auprès de publics variés. Le 2 juillet, une journée Flamenquitos est dédiée aux enfants. Le festival s’invite aussi dans les écoles, les hôpitaux et les crèches pour aller à la rencontre de ceux qui ne peuvent se déplacer. Le 1er juillet à 15 h, la compagnie Solea jouera Duende, un conte dansé sur le thème du harcèlement scolaire, à l’école du Péglé, puis à 15 h au théâtre Le Molière. La chorégraphe et danseuse Soledad Cuesta ira à la rencontre des tout-petits en crèche, des enfants hospitalisés en pédiatrie et des patients de l’hôpital Sainte-Anne et une exposition d’affiches du festival sera installée dans les salles d’attente.

Soledad Cuesta © S. Zambon | Dpt 40

À Villeneuve-de-Marsan, les collégiens de la classe média suivront le festival de l’intérieur en produisant podcasts, interviews et reportages. Enfin, la Fondation Cristina Heeren de Séville animera des stages de danse, de guitare et de chant. Et comme le veut la tradition, tous les matins à 11 h 30, les artistes retrouveront le public au village du festival, pour un temps d’échange libre et convivial.

Un programme pluriel à l’image d’Arte Flamenco qui se vit autant sur scène qu’en dehors et confirme sa vocation d’être bien plus qu’un festival.
 
Programme complet d’Arte Flamenco.
 

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