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04/07/2019
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Il y a là, écrit Serge Airoldi, « des lions, des tigres, des panthères qui chantent, qui dansent, battent la cadence de Dieu & Diable, qui griffent le plein, le vide, le ciel, l'amour, la mort, la néance, et aussi un jaguar qui, une fois, les a photographiés au plus profond de leur mystère sans d'autre mystère que la terre, la poussière, le son noir ». Ce jaguar, c'est Michel Dieuzaide dont le travail de vie en noir et blanc au milieu de gitans est exposé, jusqu'au 21 juillet, au musée Despiau-Wlérick.
Dans les barrios d'Almería, au cœur d'un mariage gitan de Jerez où la cuisinière vient danser au milieu des convives, ou au plus près de Pedro Bacán et Tío Juane... Une exposition où courir pour mieux savoir ce que c'est d'« être flamenco ». Eva Yerbabuena qui a ouvert mardi 2 juillet la semaine andalouse à l'Espace François-Mitterrand, le sait bien, du plus profond d'elle-même. Avec son épatant quatuor d'hommes alternant avec elle les danses sur scène, l'artiste internationale a, de robe rouge à pois noirs en bolero rose et châle fleurs et or, amené ses tacones à la vitesse de la lumière.
Dès mercredi, le Café Cantante a conservé sa réputation de lieu magique avec les apparitions de María Terremoto et Mercedez Ruiz. La semaine se poursuit et y sont particulièrement attendus jeudi le cantaor José Valencia, tout en puissance et volupté, vendredi Joaquín Grilo et ses pieds de folie, et samedi la grande Inès Bacán, entre pudeur et sincérité. En clôture, Olga Pericet viendra restituer son travail de création autour de la légende Carmen Amaya, après sa résidence artistique au festival montois l'an passé.
Nouveauté côté flamenco de rue, le tri-porteur vintage qui s'ouvre pour devenir scène et déambule de la place Saint-Roch aux bords de rivière Et toujours le festival off partout dans la ville.
Entre partenariat avec l'Education nationale pour une version flamenca de Notre-Dame-de-Paris avec les écoliers de Castaignos-Souslens, et représentation à l'hôpital Sainte-Anne, « le festival vit dans toutes ses dimensions et renvoie à la mission première du Département : la solidarité », a souligné, en ouverture, Xavier Fortinon : la culture et la création « offrent aussi la chance de la liberté. Et être flamenco, n'est-ce pas d'abord être libre ? ».
A l'occasion de cette 31e édition, le président du Conseil départemental a, par ailleurs, assuré qu'il était temps de « donner à Arte Flamenco un nouveau souffle en renforçant son développement territorial et le soutien à la création pour des actions à l'année ». « 30 ans, c'est souvent l'âge où on se pose les bonnes questions avant la quarantaine, merci de nous associer à cette réflexion », a abondé le maire de Mont-de-Marsan, Charles Dayot. Objectif : faire évoluer le festival pour mieux le pérenniser tout en conservant l'esprit qui fait sa force.
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