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La sidérurgie a un avenir

29/01/2020

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© Alvaro Perez Dios | Celsa Group

Le groupe sidérurgique catalan Celsa a pour ambition de bâtir à Tarnos et Boucau le plus grand complexe sidérurgique du sud de la France.

Quand l’avenir renoue les fils du passé : c’est sur le site des anciennes Forges de l’Adour qu’a été posée le 28 janvier la première pierre du nouveau laminoir que Celsa entend construire à côté de son aciérie actuelle. Francesc Rubiralta, le président de Celsa, insiste sur l’importance stratégique du futur train de laminage : « Grâce à cette construction, l'aciérie actuelle de Boucau-Tarnos ne se contentera plus de produire des billettes d'acier, mais pourra élaborer des produits finis, ce qui accroîtra sa compétitivité et sa rentabilité. »

Ce nouvel équipement devrait générer 140 emplois directs. Qu’il faut ajouter aux 200 personnes travaillant pour l’aciérie : « Ce sera à terme le site sidérurgique le plus important du sud de la France, dans la continuité des Forges de l’Adour. Quand on connaît les difficultés récentes de la sidérurgie française, notamment dans l’Est, c’est un pied-de-nez de l’histoire », se réjouit Xavier Fortinon, président du Conseil départemental des Landes.
 

© C. Doussang | Dpt 40

La ténacité récompensée

Le maire de Tarnos, Jean-Marc Lespade, souligne la dynamique industrielle de sa ville : « Sur 5 700 emplois, nous en comptons plus de 2 500 dans l’industrie. Il fut un temps où on nous expliquait que ce secteur, c’était fini. On a longtemps prêché dans le désert. On a mouillé la chemise et la dynamique actuelle valide le travail collectif effectué avec le Département et la Région. »

Au bord de l’Adour, la concrétisation de ce projet ne fut pourtant pas un long fleuve tranquille. Entre la décision d’implantation en 2014 et le bouclage du plan de financement de 60 M€ auprès de la banque coopérative autrichienne Raiffeisen Bank en juin dernier, les dirigeants espagnols durent surmonter bien des aléas. Ils furent constamment soutenus par Henri Emmanuelli dont le successeur a loué « la volonté farouche, tenace, inébranlable de construire, ici sur ce site  historique, un pôle industriel moderne ».  
 

Le laminoir sera construit à côté de l'actuelle aciérie © C. Doussang | Dpt 40

La production devrait démarrer en mars 2021 : 400 000 tonnes la première année avec un objectif de 600 000 à terme. Face aux inquiétudes des associations environnementales, le groupe catalan met en avant une logique d’économie circulaire et assure que 100 % de la matière première sera issue de produits recyclés. 

Cette nouvelle infrastructure confirme l’embellie économique du port de Bayonne, se félicite son président Mathieu Bergé : « Le port de Bayonne, c’est plus de 3 500 emplois directs et indirects et un impact économique équivalent au tourisme sur Bayonne et Biarritz. » 
 

Le saviez-vous ?

Avec 20 000 salariés et 4,5 milliards de chiffre d’affaire, les Landes sont le deuxième département industriel de la Nouvelle-Aquitaine, en nombre d’emplois par habitant.

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