Cette fonctionnalité n'est disponible qu'aux utilisateurs disposant d'un compte personnel.
Veuillez vous connecter ou créer un nouveau compte
Attention !
Cette fonctionnalité n'est disponible qu'aux utilisateurs disposant d'un compte personnel.
Veuillez vous connecter ou créer un nouveau compte
23/01/2019
106 vues
Catégorie(s) de la page :
Unanimes. Lors des vœux de la Chambre de commerce et d’industrie des Landes le 21 janvier, tour à tour le président de la CCI Philippe Jacquemain, le président du Département des Landes Xavier Fortinon et le vice-président de la Région Nouvelle-Aquitaine Renaud Lagrave ont déploré que le projet de loi sur les mobilités rejette aux calendes grecques, c’est-à-dire au-delà de 2037, la réalisation de la nouvelle ligne LGV entre Bordeaux et l’Espagne via Mont-de-Marsan et Dax.
« Il y a un an, nous étions, élus et socio-professionnels, tous réunis pour demander l’inscription de cette LGV dans la loi. Le gouvernement ne nous a pas entendus. C’est une grande déception » a reconnu Philippe Jacquemain.
Une déception partagée par le président du Conseil départemental des Landes Xavier Fortinon. « Les Landaises et les Landais seront les grands perdants. Pas de ligne LGV, cela veut dire pas de nouveau sillon pour le fret et donc toujours autant de camions sur les routes landaises. Ce n’est pas bon pour la sécurité, ce n’est pas bon pour nos infrastructures qui se dégradent, ce n’est pas bon non plus pour les échanges commerciaux avec notre voisin espagnol, ce n’est pas bon enfin pour la vie quotidienne des habitants car l’absence d’une ligne nouvelle va freiner le développement des trains du quotidien. »
Vice-président en charge des Transports à la Région, Renaud Lagrave est revenu dépité de son rendez-vous avec la ministre des Transports Elisabeth Borne. « Elle a balayé un à un tous nos arguments. C’est une lourde responsabilité car cette décision va rendre caduque la déclaration d’utilité publique signée par son prédécesseur Alain Vidalies. Notre région est la grande sacrifiée de l’aménagement ferroviaire du territoire. De l’autre côté de la frontière, les Espagnols ne comprennent pas. Eux sont prêts. Mais nous ne pouvons pas nous résigner. Le projet de loi va arriver au Parlement début mars. Il faut continuer à nous battre et prendre des initiatives fortes pour que des amendements soient introduits et adoptés, sinon nous ne serons pas près de voir la LGV au sud de Bordeaux. »
Les sites du département