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17/06/2025
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Réduction de 25 % des consommations d'énergie du territoire à l’horizon 2030 et autonomie énergétique d'ici 2033 via le développement des énergies renouvelables et la sobriété : ce sont les objectifs que s’est fixé le Département des Landes dans sa stratégie 2021-2030. Pour y parvenir, et dans la continuité de leurs actions, Xavier Fortinon, président du Conseil départemental, et Céline Vautrelle, directrice régionale Pyrénées Landes d'Enedis (ex-ERDF, gestionnaire du réseau public de distribution d’électricité), ont formalisé, ce lundi, une convention, première du genre en France à ce niveau, pour notamment la mise en œuvre de boucles d’autoconsommation collective, la lutte contre la précarité énergétique ou le développement de réseaux intelligents susceptibles de réduire la consommation énergétique. Une collaboration qui s'appuie déjà sur des résultats concrets.
Parmi les réalisations phares existantes, figure le simulateur de raccordement intégré au cadastre solaire des Landes, permettant aux producteurs potentiels de tester instantanément la capacité du réseau à accueillir leur projet photovoltaïque, ou encore la mise en place d’un accès à l’Espace Mesures et Services qui permet de visualiser la consommation détaillée de chaque bâtiment de la collectivité.
De quoi, entre autres, « suivre de façon très fine les évolutions de nos consommations dans le cadre du plan sobriété énergétique et dans les actions menées dans les collèges pour mesurer les efforts faits en termes d’économies d’énergie et ce qu’il reste à faire », a mis en avant Romain Pardes, chargé de mission Transition énergétique au Département des Landes. Suite à ces actions, des Départements voisins se sont rapprochés d’Enedis pour bénéficier aussi de ce suivi extrêmement détaillé de consommations dans leurs collèges.
Des données qui peuvent aussi être partagées avec des « structures porteuses du service public de rénovation de l’habitat pour cibler des actions de communication sur des territoires impactés par la précarité énergétique », a-t-il ajouté. Une « approche préventive qui permettra d'ajuster les politiques publiques et d'accompagner plus efficacement les ménages en difficulté », a abondé Xavier Fortinon, espérant que cette convention sera « essaimée dans d’autres départements car ces données sont essentielles ».
« La question des données est en effet centrale pour accompagner la transition énergétique et pour mieux comprendre là on où produit, là où on consomme, et piloter, dans tous les domaines, les efforts en termes de sobriété ainsi que les décisions en termes d’aménagement du territoire pour accueillir de nouveaux projets photovoltaïques, par exemple, en fonction de la capacité du réseau existant », a souligné Céline Vautrelle, « pas étonnée » que cette toute première convention en France soit signée dans les Landes, un territoire « engagé et précurseur » qui est récemment devenu le premier département de France côté puissance photovoltaïque installée. Le groupe public y a d‘ailleurs lancé en 2021 l’expérimentation de son projet Reflex de flexibilité électrique « dont la réussite ici nous a amené à la phase d’industrialisation » au niveau national.
Sur la forme, cette convention qui « pourrait servir d’effet de levier » auprès d’autres collectivités locales, et aussi auprès de particuliers et d’entreprises dans les mois et années à venir, met également en place un comité de suivi pour « vérifier que les actions engagées se concrétisent, produisent leurs résultats et nous amènent à imaginer d’autres objets et sujets d’innovation pour servir votre ambition pour le département », selon la directrice dont le groupe investit, chaque année dans les Landes, entre 50 et 60 millions d’euros et « contribue au développement économique » du territoire.
Et alors que la filière a des besoins importants en recrutement, a-t-elle relevé, deux partenariats avec les lycées de Tarnos et Aire-sur-l’Adour ont été mis en place, pour former les jeunes à tous ces métiers de la transition énergétique.
Pour aller plus loin
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