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05/06/2025
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Ce jour de mai au collège Aimé-Césaire de Saint-Geours-de-Maremne, une bulle étrange, géante, occupe un grand couloir entre les salles de classe. C’est un planétarium ambulant qui a été installé pour deux jours, en partenariat avec le Centre de culture scientifique, technique et industrielle (CCSTI) des Pyrénées-Atlantiques et des Landes « Lacq Odyssée / Sciences Odyssée ».
En y entrant, les 4e découvrent, par un système de projection comme s’ils étaient dans un observatoire, tout le système solaire, les constellations, les anneaux de Saturne et ses millions de blocs de glace, les exoplanètes et la présence d’eau source de vie, la jeep lunaire de la mission américaine Apollo 16, la Station spatiale internationale (SSI) avec Thomas Pesquet, etc. Une demi-heure en immersion, en voyage dans l’espace pour un cours d’astronomie très vivant.
Thomas Kerampran est médiateur scientifique et après avoir notamment travaillé à l’Observatoire de la Côte d’Azur à Nice, il a été embauché en juillet par Lacq Odyssée (grâce à un co-financement Département des Landes / Université de Pau et des Pays de l’Adour) pour préparer et animer ces ateliers itinérants à mi-temps. Basé à Mont-de-Marsan au sein de l’IUT, son autre mi-temps est consacré à la mise en œuvre d’actions de médiation et de vulgarisation en lien avec les enseignants et étudiants chercheurs, notamment sur de grands événements comme la Fête de la Science ou la Nuit de la Recherche.
En une année scolaire, 73 animations ont été réalisées dans 13 collèges landais, soit 2 238 élèves concernés dont 38 % de 6e, grâce à sept ateliers itinérants différents : planétarium, micro-fusées, « invisible biodiversité » (microscopie), bien vivre pour bien manger, Spectacul’air (azote liquide), robotique et démêler le vrai du faux. Une action qui vient compléter les programmes Savoir en partage depuis 2007, et Rocketry Challenge pour la construction de fusées dans les établissements volontaires.
Au-delà de susciter l’intérêt pour les sciences et de générer un esprit de curiosité, ces nouveaux ateliers ont aussi pour objet de lutter contre la désinformation. « On parle fake news, comment vérifier les infos, quelle attitude adopter pour faire preuve d’un esprit critique face aux complotistes, etc. », témoigne Thomas Kerampran.
À Xavier Fortinon, président du Conseil départemental présent lors de cette séance, qui s’inquiétait de l’évolution de la société sur ces sujets scientifiques où « on a pourtant le plus de certitudes », Saïd Hasnaoui, directeur du CCSTI, a répondu que le baromètre sur ces questions montrait « une augmentation d’année en année dans la baisse de la rationalité scientifique dans la population en parallèle de l’augmentation des populismes. Le rôle de l’école et des centres de culture scientifique est d’amener une sorte de vaccin face à ça ».
Pour aller plus en amont et « toucher les jeunes en direct et là où ils sont captifs, c’est-à-dire sur leur téléphone », un média digital, Curieux, a également été créé par le centre scientifique, recensant aujourd’hui 400 000 abonnés sur Youtube et 2 millions sur TikTok,
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